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C'est ce week-end de Pâques que les fidèles du marché couvert ont retrouvé leurs habitudes dans la halle éphémère située rue Montaigne, à quelques dizaines de mètres du bâtiment sinistré, ainsi qu'à l'intérieur de l'ancien magasin BioVie, situé juste en face. Professionnels et chalands prennent leurs marques avec le sourire. Ephémère, elle l'est, mais la Halle devra rester en place entre trois et quatre ans. Tout est allé très vite, il faut reconnaître que les instances municipales se sont démenées et à aucun moment elles ont abandonné les commerçants du marché. Quant à Richard Grandet comme Sylvain Paillard et les autres, ils sont heureux de s'installer sur ce site imaginé par l'architecte libournais Jean-Daniel Cordier qui a su exploiter cet endroit dont l'origine était très loin d'avoir été conçu pour une telle installation.

Cette coopérative, qui groupe 14 500 sociétaires, fait face à une dette très importante qui l'oblige, après jugement, à la liquidation. En effet cette entité a vue le jour en 2019; elle avait pour but de relancer la liaison ferroviaire transversale entre Bordeaux et Lyon et desservir les gares de Périgueux, Limoges, Montluçon et Roanne: envisagé pour l'été 2022 le lancement a été retardé à plusieurs reprises, malgré la dernière ouverture prévue pour le second semestre 2024; il fallait encore une somme de 500 000 euros auprès des sociétaires pour régler les salaires et les factures de ses fournisseurs; ce n'est que la somme de 383 500 euros qui fut réunie, somme qui n'a pas suffit à maintenir la coopérative à flot; une procédure collective devant le tribunal de commerce a donc était envisagé; le fin d'un beau rêve....

D'anciens élèves de CE2, qui au printemps 2014 ont enfermé dans une boite mystère un jouet, un dessin ou un quelconque rêve..., viennent de se retrouver suite à l'appel de leur ancienne institutrice, toujours en service. Ce sont dix années plus tard que la boîte de ces écoliers arveyrais a été ouverte, non sans une certaine émotion. Un véritable voyage que nos jeunes adultes d'aujourd'hui ont retrouvé les enfants qu'ils ont été. A cette occasion notre institutrice avait convoqué les 23 élèves de cette époque, dont 18 ont répondu présents; certains venant de Lille voire de Strasbourg; la plupart ont 18/19 ans et font des études supérieures. Une véritable excitation due aux retrouvailles et une certaine impatience régnait dans la cour de l'école; ce fut enfin l'ouverture de la boîte métallique avec sur le couvert l'inscription "2014-2024; elle est restée pendant dix ans sur la mêm étagère dans la classe; la clé qui permettait son ouverture est également restée dans le tiroir du bureau de l'institutrice. A chaque élève sa pochette avec à l'intérieur un dessin, un doudou, un objet, des photos et parfois une fiche compilant les préférences du moment et les rêves de demain; certains les ont réalisé, d'autres s'en sont bien éloigné. Chacun a eu sa vie, mais que de bons souvenirs; merci Madame d'avoir eu cette brillante initiative.

Les commerçants du marché attendent de prendre possession des bancs aménagés dans l'ancienne épicerie BioVie , rue Michel Montaigne et sur le parking Madison, situé juste en face. En effet ils sont une demi-douzaine qui seront relocalisés au rez-de-chaussée de l'ancien BioVie dans 200 m2; en particulier la boucherie Chéreau, les Volailles Penichoux, la Pâtisserie Bytnar, les Amis d'Asie, la Crémerie Guerrier et la SARL Viandes Distribution. Dans une partie du parking Madison très bien transformé, c'est une halle couverte, avec toit et claustras de bois dans laquelle sont montés des conteneurs; s'y installeront Volailles Libournaises, Poissonnerie Libournaise, les Halles de Francine et le Bar Pompette. Cet aménagement est destiné à durer quelques années, le marché couvert de la rue Montesquieu n'étant pas envisageable avant environ 4 ans. Dans le futur Marché couvert la présence du marché et de la salle des fêtes est acquise; également un endroit pour en faire un "food-court" avec la possibilité de manger sur place des produits du marché, ainsi qu'un "roottop" accessible à tout le monde, avec restaurant, lieu de concert, lieu d'exposition, un bar à vin et une salle pour les associations, avec espace de brunch.

En dernières nouvelles, l'avenir de l'ancien Marché couvert ne pourra être envisagé qu'après les dernières expertises qui devront établir les responsabilités civiles. Dans ce sens le maire de Libourne souhaite connaître le diagnostic sur la structure, ce qui déterminera son avenir, entre la réhabilitation et la desruction-reconstruction. Une affaire à suivre.

Les membres du Club des industriels du Grand Libournais dont le siège est à Libourne se sont réunis pour étudier une nouvelle redynamisation des bassins industriels. Ceci parait paradoxal car tout le monde semble penser que notre territoire est surtout viticole, et non, nous devons bien comprendre que l'idée est de valoriser notre composante industrielle qui est loin d'être négligeable. Avec le soutien de la région la première phase du programme nous a permis de créer une synergie entre la collectivité et les industriels. La création de l'association qui groupe une vingtaine d'industriels a permis à ceux-ci de mieux se connaître et de créer entre eux une véritable dynamique; la seconde phase du programme Territoires d'industrie a été validée et lancée par le Comité de pilotage. La méthode employée est de définir des actions et d'aller ensuite à la recherche de financements. Le plan d'action mis en place se décline en la question de transition écologique  et la volonté de réduire l'impact environnemental des industries, complétée par l'idée du développement d'une économie circulaire. Pour cela "il faut identifier les compétences, les savoir-faire du territoire pour les valoriser et ne plus avoir besoin d'aller à la recherche des fournisseurs et des partenaires à l'extérieur" précise Luc Gaudillère, directeur général de Fayat TP. Le second axe, celui des compétences, porte le dossier des ressources humaines; ce sera l'objet de la mise en place de pôles de formation et d'événements qui présentent les différentes filières; le troisième axe concerne la stratégie de l'innovation qui passe par la création d'une zone d'activité liée au développement des métiers de l'aéronautique bas carbone; enfin, le dernier axe porte sur le foncier et l'évaluation et la requalification des friches industrielles.

Encore une oeuvre nouvelle dans le parcours street art "A ciel ouvert"de la ville de Libourne qui a pour but d'éveiller les quartiers à travers des projets artistiques variés, le but étant de décorer les façades, les murs et le patrimoine libournais. C'est une nouvelle réalisation qui va embellir les murs du pont SNCF, avenue de Verdun. Cette fresque va célébrer les Chemins de Compostelle, un choix qui va renforcer les liens entre Libourne et sa jumelle, Logrono en Espagne, à l'occasion des 45 ans du jumelage entre les deux villes. C'est l'occasion pour Libourne de mettre en lumière l'identité d'une ville qui accueille tous les ans de nombreux marcheurs. Ce sera le but de cette fresque de se présenter comme une opportunité de mettre en valeur cette tradition marcheuse. Tout en peinture cette fresque représentera deux marcheurs d'époques différentes. C'est l'artiste Carlo Corres, vivant et travaillant à Logrono, qui a été choisi pour donner vie à "Buen Camino". Son travail réaliste fait croire que ses peintures sont des photos et que l'on peut les adapter à tous les espaces et tous les formats..Cette création artistique va symboliser le lien fort du jumelage entre les deux villes. Ce projet devrait s"achever au début du mois d'avril; quant à l'inauguration officielle, elle  devrait se faire en présence du maire de Logrono; c'est une date qui marquera un moment symbolique entre les deux villes jumelles.

Il y a quelques jours une centaine de Libournais se sont réunis pour une marche participative dans la quartier de la gare qui doit être transformée dans les années à venir. Quand on est sur place, c'est beaucoup plus pertinent, on voit mieux en quoi consiste le projet. L'objectif de cette réunion était de recueillir la parole des libournais dans le cadre de la concertation de ce projet qui, a l'horizon 2029, aura bouleversé le secteur qui s'étend de l'avenue Gallieni au boulevard Aristide-Briand. Dans le désordre, quels ont été les sujets abordés: quel avenir pour la passerelle, quels vont être les services proposés aux usagers de la gare, quelles attentes pour la gare routière; coté services, certains veulent un véritable salon voyageurs, une crèche ou une conciergerie pour permettre aux gens de déposer dans un pressing du linge le matin et le récupérer le soir au retour de leur travail, coté pratique un accès direct aux quais par la passerelle, un dépot-minute à l'arrière d: la gare coté Aristide-Briand; quant à la gare routière, l'attente de ce public est surtout esthétique pour une meilleure couverture des quais, également un guichet unique pour les transports de la Cali, de la Région ou de la SNCF, tout ce chambardement va sûrement entrainer coté stationnement la construction d'un parking en silo. Tout ceci représente les idées du public, principal utilisateur de ce lieu; il faut maintenant laisser la place aux ingénieurs pour la traduction technique de cet important sujet.

L'ancien Président de la République, de passage à Libourne à l'occasion du baptême de l'école Gisèle-Halimi a répondu aux questions des élèves de l'Atelier Sciences Po égalité des chances du Lycée Max-Linder. Il a évoqué son parcours politique, son engagement au Parti Socialiste, à l'Assemblée nationale, également à la mairie de Tulle, La curiosité des élèves balaie l'actualité présente et passée, les attentats du Bataclan, la force Barkhane au Sahel, le bilan de la conférence de Paris en 2015 sur les changements climatiques, sa position sur l'IVG, ses actions envers le mouvement LGBT, et l'humain; ses hautes responsabilités lui ont il permit de rester lucide, oui mais le problème à ce niveau de responsabilité c'est l'enfermement, l'homme seul devant tant de décisions à prendre. Sa seconde visite fut la cérémonie organisée à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes; à cette occasion il participa au baptême des anciennes écoles maternelles et élémentaires du Sud, auprès du maire de Libourne, des représentants de l'inspection académique et de la biographe de Gisèle Halimi, ce fut un jour hautement symbolique.

Pour des raisons de santé, Alain Anziani quitte la présidence de la Métropole de Bordeaux; ce lundi 4 mars, il a remis sa démission au préfet de Gironde. Atteint d'un double cancer, il ne se sent plus capable d'assurer ses fonctions. Des hommages unanimes sont venus de l'ensemble de l'échiquier politique qui reconnait en cet homme une certaine forme de sérénité personnelle propre à un regard qui porte loin, sans égo démesuré, ce qui est particulièrement rare chez un homme politique. C'est un personnage de grande valeur, de conviction, de dialogue et de compromis avec son opposition; il a su donner des leçons d'humilité; il fut le président qui aura su marquer l'histoire de l'établissement. il a piloté la Métropole avec vigueur et attention. Alors qui pour le remplacer, coté  politique il n'y aura pas de crise, ni de révolution de palais, il semble que l'ensemble de la classe politique ne discutera pas son intention d'être remplacé par Christine Bost, la maire socialiste d'Eysines qui reconnait que la présidence Anziani aura été un moment fort pour Bordeaux-Métropole avec des réalisations concrètes et de nombreux projets réalisés qui marqueront durablement et positivement ce territoire. La continuité de l'action métropolitaine sera la meilleure reconnaissance de son action. Courage, lucidité et dignité, ce sera l'hommage que l'on doit rendre à cet homme d'une exceptionnelle valeur. Il restera tout de même le maire de Mérignac, la ville qu'il chérit particulièrement.

Cette petite commune du Libournais a été retenue dans la promotion des "Villages d'avenir". Depuis déjà de nombreuses années le maire de cette commune surveillait l'occasion de participer à ce programme. Il cherchait l'occasion d'intégrer ce dispositif qui était parfaitement dimensionné à cette commune de 1650 habitants, située au nord de Libourne et sur la rive droite de la rivière Isle. En effet c'est dans cette commune que des projets fleurissement à chaque coin de rue. "Villages d'avenir" est une institution qui est pilotée par l'Agence nationale de la cohésion des territoires et qui vient en appui à des projets communaux grâce à une ingénierie taillée sur mesure. Mais en quoi consistent les projets de cette charmante commune; ce sera tout d'abord la restauration de l'abbatiale , la rénovation des infrastructures sportives; mais le chantier prioritaire semble être l'accès à l'entrée de la commune pour lancer un véritable projet urbain, ce qui consistera  particulièrement en la rénovation du mur de soutènement à la sortie du pont sur l'Isle; suivront la transformation des anciens garages municipaux en divers commerces; également l'aménagement d'un ancien lieu de stockage près de la mairie en un tiers lieu artistique. A retenir certains travaux en cours feront partie intégrante de ce dispositif, comme la requalification du Jardin de la Motte, terrain qui fait le lien entre l'abbatiale et le port et qui a été endommagé par des effondrements; mais aussi la requalification de la plaine des sports, la liaison avec le centre du bourg et surtout la rédaction d'un cahier des charges de réhabilitation du patrimoine très riche dans cette commune. Après avoir finaliser tout ces chantiers, il faudra déterminer les urgences et surtout trouver des financements. En final, ce label est une double bonne nouvelle, technique mais également psychologique, le potentiel de cette commune étant très important.