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Ce sera la 26eme édition  de ce festival phare du Libournais; malgré un faible budget il poursuit son équilibre entre têtes d'affiche et découvertes, grâce au fruit d'un travail de l'ombre et l'héritage d'une reconnaissance du milieu musical. Les vedettes comme Jacques Higelin, Louis Bertignac, Manu Dibango, Brigitte Fontaine et un petit nouveau comme Zaho de Sagazan ce sont présentés face à un public de connaisseurs. Depuis 25 ans, ce festival fait honneur à sa réputation de Petit Poucet, peut-être, mais de grande affiche sûrement. Un véritable jeu d'équilibre avec un budget de 180 000 euros à comparer avec d'autres spectacles qui avoisinent plusieurs millions. C'est un trio féminin qui a la lourde charge de faire vivre cet événement phare du Libournais. Grâce à sa forte histoire et surtout sa reconnaissance dans ce milieu, ça marche. La date du festival au début juin est un plus, cette date étant située hors des grosses dates d'été. La prochaine vedette qui viendra fouler cette scène mythique sera Raphaël qui vient de sortir son nouvel album. Ce qui sauve le succès de MKP c'est le flair de son équipe dirigeante qui arrive à dénicher des révélations qui explosent quelques mois après. MKP, c'est le spectacle régional à fréquenter sans retenue.

Les enfants des classes de CE2 et CM2 de l'école communale ont planté des arbres sur la propriété familiale du château Penin; ils auront chacun un arbre et seront toujours les bienvenus quand ils viendront pour s'occuper de leurs arbres personnels. Ils ont pris conscience de l'importance des haies et du paillage. Dès leur arrivée sur le site, ils ont pu choisir de planter l'arbre qu'ils voulaient parmi tous les plants sélectionnés par le partenaire "Arbres et paysages 33"; En un temps record une centaine d'arbres ont ainsi été plantés par les enfants qui ont également installé les tuteurs,  le paillage et l'étiquette à leur nom. Ils avaient planté 550 arbres l'an dernier et ce sont 650 qui ont trouvé place cette année dans la propriété. Les propriétaires du château ont pour objectif de planter chaque année un minimum de 500 arbres pour créer des bosquets qui favoriseront la biodiversité autour de la vigne. Un projet de 1200 arbres en 2 ans.

Lors d'une réunion publique, le Projet d'Aménagement et de Développement Durable a été présenté aux habitants de la commune; c'est un document qui est la pierre angulaire du futur règlement d'urbanisme. Il a repris les grandes lignes qui ont été évoqués lors de la présentation de 2021 avec une population équilibrée sur la commune en termes de tranche d'âges avec un habitat composé de logements individuels  et de 6% de logements vacants, mais également une commune agricole disposant d'une biodiversité entre la Dordogne et les palus. L'objectif est de mettre en chantier 100 logements qui devraient accueillir 195 habitants de sorte à continuer une stabilité normale. Il faudra penser aux risques d'inondation dans la palus, également avec la densification qui se fera plutôt dans le bourg d'Arveyres de sorte à conforter la structure du bourg qui sera encadrée pour que les habitants ne soient pas les uns sur les autres. Cette structuration se poursuivra le long de la RD2089 pour en faire une sorte de boulevard urbain avec des services et des commerces. De son coté la modernisation des espaces publics a été évoqué comme la valorisation de la place de la mairie; il a également été souhaité de geler toute construction sur le secteur de la Gravette , la raison étant qu'il ne dispose d'aucun réseaux pour accueillir de nouveaux logements; affaire à suivre après le vote du conseil municipal.

Depuis quelques années nos ponts subissent de sérieuses dégradations; c'est un véritable problème que nos spécialistes doivent étudier sérieusement et surtout être très vigilants. Pour exemple, le pont de Pierre de Libourne est régulièrement visiter et fait l'objet d'un contrôle scrupuleux; des vérifications il y en a de deux sortes: la première est réalisée par des agents non spécialisés en ouvrage d'art pour une contrôle global de la structure; la seconde consiste en une surveillance périodique de six ans qui est assurée par un agent spécialisé avec une méthode d'évaluation qui fait référence dans le milieu. La prochaine inspection est prévue pour le 1er semestre de cette année 2024. A cette occasion une vérification particulière sera apportée principalement aux piles et aux fondations du pont. A l'heure actuelle il faut bien se rendre compte que les ponts n'ont pas été construits pour l'usage que l'on en fait. Pour mémoire, il est utile de noter quelques repères sur les ponts qui sont gérés par le département; ils sont au nombre de 1800 sur le réseau routier, dont 354 sur le Libournais, 45% sont en maçonnerie, 40% en béton armé et 3 sont des ponts suspendus. Le pont de Pierre de Libourne a été construit en 1820 et 1824 par Jean-Baptiste Billaudel et Claude Deschamps; il est composé de 9 voûtes, 3 ont été détruites en 1944; sa longueur est de 208 mètres et 16 mètres de large; 10 000 véhicules par jour. Toujours à Libourne, le pont de Fronsac a été construit en 1957 en béton; il mesure 56 mètres et reçoit 11 000 véhicules/jours; le pont suspendu de Bonzac, à Saint-Denis de Pile a été construit en 1941; en 1994 et en 1997 les inspections avaient abouti à des travaux de remplacement des câbles qui furent exécutés en 1998. Quant au pont de Langranne de Saint-Pey-d'Armens, s'est un pont cadre, une structure dont tous les éléments forment un seul bloc; il est en béton armé et supporte un trafic quotidien de 12 000 véhicules/jour dont 600 poids lourds; sa construction remonte après la guerre 39/45.

Durant la semaine du 8 au 12 avril le lycée professionnel Henri-Brulle a reçu des groupes de jeunes lycéens  roumains, turcs, espagnols et italiens sensibilisés à l'écologie et aux enjeux climatiques pour un certain nombre de visites de notre région. Dès leur arrivée, ils se sont tous rassemblés dans une salle afin de réfléchir à un message pour le futur qu'ils ont dès le lendemain, placé dans une capsule temporelle qu'ils viendront déterrer et ouvrir dans cinq ans du pied de l'arbre qu'ils ont planté dans la cour du lycée. C'est un échange d'idées couchées sur des documents et des dessins. Ce projet né il y a deux ans, a pour origine des partenaires roumains du lycée; cette idée a germé en 2019 et s'est mise en place après la crise du Covid. Un groupe de huit élèves motivés et investis du lycée y participe. Ils espèrent tous "changer le monde actuel pour un monde meilleur". Le programme a consisté à discuter de l'environnement, de la pollution, du réchauffement climatique. Tous ont reçu un diplôme qui certifie qu'ils ont bien suivi cette semaine de "Student LearningTraining Activities". Ce fut pour ces élèves européens une semaine bien remplie entre des visites et des activités de sensibilisation à l'enjeu climatique.

Dans un billet précédent, nous vous avons mis au courant des problèmes de la coopérative Railcoop; en effet suite à de très lourdes dettes et malgré la participation de 14 500 sociétaires, cette entreprise du Lot devrait être mise en liquidation le 29 avril prochain par le tribunal de commerce de Cahors. Si avec Railcoop le trajet Bordeaux-Lyon ne se fera pas par la voie ferroviaire, la compagnie Le Train, elle, compte bien y parvenir. En effet, Le Train poursuit sa structuration en vue d'une entrée en service en 2026. Créée en 2019 par des entrepreneurs de la région, la société avec un siège social à l'Isle-d'Espagnac en Charente compte bien exploiter à grande vitesse les liaisons inter et intrarégionales Bordeaux, Rennes, Nantes, Poitiers, Angoulême, Angers, La Rochelle voire Arcachon. Coté personnel, vient d'être nommé un directeur des systèmes d'information, ainsi qu'une directrice commerciale et marketing qui sera chargée de concevoir et de déployer la stratégie marketing de cette nouvelle entreprise.

On a attendu une année, mais on a bien fait de patienter; il est magnifique et c'est quelque chose d'historique. La liaison directe avec le Nord-Libournais est à nouveau rétablie. Certains, comme Philippe Buisson en parlant du coût de l'opération, diront que c'est mon très cher pont, car il revient à la somme de 9 millions d'euros, dont 5,9 millions à la seule charge de la ville de Libourne. C'est un bras de fer qui l'a opposé à la SNCF qui a précisé que l'ouvrage se trouvait dans le domaine public communal et qui, en conséquence, ne verserait que 100 000 euros. Bon, et si au lieu de parler toujours gros sous, une fois pour toute il serait bien de parler de cet ouvrage qui date des années 1885 et qui enjambe la voie de chemin de fer Paris-Bordeaux; coté santé, il donnait depuis longtemps de sérieux signes de faiblesse qui ont entrainé la SNCF à interdire la circulation au plus de 3,5 tonnes, puis de le fermer définitivement  il y a dix ans. Aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre, et à cette occasion le maire de Libourne a tenu à féliciter la SNCF pour la maitrise d'ouvrage des travaux qui se sont déroulés sans accroc. Coté circulation, un rond-point a été mis en place au pied du pont en lieu et place du croisement équipé de feux tricolores; une surveillance de la vitesse sera régulière.

Une réunion publique vient de présenter aux 2100 habitants de la commune les grandes orientations du futur plan local d'urbanisme. Deux pôles marquent son activité, soit le centre bourg, soit le Port du Noyer qui sont reliés par le RD2089; ils possèdent des espaces agricoles, viticoles et des zones de palus qui sont de véritables réservoirs de biodiversité. D'après la loi climat de 2021 il faut limiter l'étalement urbain et le mitage des terres agricoles. Après une sérieuse étude des lieux, il apparait que le centre bourg possède encore quelques espaces pour la construction. Quant au Port du Noyer son caractère inondable limite son développement; aux portes de Libourne, il y restent tout de même quelques parcelles pouvant accueillir des entreprises artisanales. A l'horizon 2034, l'objectif est de construire 100 logements supplémentaires pour 195 habitants environ. L'axe départemental 2089 poursuivra donc sa mutation entamée dans le cadre de la convention d'aménagement du bourg signée avec le Conseil départemental, un genre de boulevard urbain avec commerces et services. Elle est constructible, mais les élus ont gelé la zone du plateau de la Gravette car elle ne possède ni voirie ni réseaux d'alimentation ou d'évacuation des eaux. En conclusion, il résulte de tout ceci que sur un total de 1741 hectares, les zones agricoles et naturelles à protéger représentent plus de 90% du territoire.

Toutes les communes du Grand Libournais seront au rendez-vous de l'accueil des militaires de la Sécurité civile. Les jeunes recrues .en formation seront logées en caserne; les sapeurs-sauveteurs affectés à Libourne auront le choix avec la contrainte de loger à une demi-heure du lieu d'affectation. Les effectifs vont emménager par vagues, soit 109 sapeurs en poste en aout de cette année, 163 au 31 décembre, 321 en 2025, 457 en 2026 et enfin 580 en 2027; ce qui fera toutes familles confondues près de 1500 habitants en plus pour le territoire du Libournais. Qu'ils soient de Libourne, Vayres, Izon voire du Fronsadais, chaque maire fait part des possibilités qu'il a en immobilier pour loger toutes ces familles bienvenues en ce grand libournais. Il sera utile de connaître la typologie des logements recherchés pour voir ce qu'il sera possible de proposer dans le cadre de ce projet de renouvellement urbain.

Ancien maire de Saint-Quentin-de-Baron de 1977 à 2014 et ancien conseiller général du canton de Branne de 1998 à 2016, Christian Mur a été inhumé ce jeudi 28 mars au cimetière de sa commune de coeur, quelques jours après son décès survenu le 21 mars, à l'âge de 77 ans. Coté social, on lui doit son soutien à la création des Chantiers de l'Entre-2-Mers, ainsi que de l'association Tremplin pour favoriser l'emploi; il a également participer à la naissance de l'antenne locale du Secours populaire; il permit la survie de la Fondation Dubois qui gère l'Ehpad de Branne. Coté artistique, c'est an 1982 qu'il a participé à la création de la Fête de la musique dans sa commune. Il a fait partie de ses hommes politiques qui ont durablement marqué le territoire; il fut un homme engagé, socialiste de conviction et novateur dans de nombreux domaines de la vie publique, sociale, l'éducation et la culture en particulier. En ce qui me concerne, photographe amateur du petit patrimoine local et régional, je lui dois la mise en place de nombreuses expositions dans la salle des fêtes de sa commune.