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N°230 _ Libourne, Jean-Pierre Lescoul, un autre résistant

C'est au mois de mars 1942 que plusieurs jeunes libournais décident de chasser l'occupant allemand en installant un maquis local. En 1941, le capitaine Bernadet, ingénieur en travaux publics crée à Libourne un premier groupement de résistance avec un certain nombre d'amis. Le port de Bordeaux, les aérodromes de Mérignac, de Cazaux et Bussac, des entrepôts de munition, ainsi que des voies de communication et des objectifs pour les bombardements alliés. En mars 1942 des jeunes libournais prennent contact avec  le capitaine Jean ( Jean Bernadet) pour créer les premières bases d'un maquis local. En début 1943, ces jeunes libournais, comme Lescoul (dit Framinus) et Reyberol rejoignent le maquis de Meynac en Corrèze; puis ils rentrent au pays pour créer la maquis du Chêne Vert, dans les bois de Maransin; les lieutenants Dubielh et Sicot, avec le sous-lieutenant Lescoul organisent une unité clandestine de 58 hommes en vue de la libération de Libourne; A compter du 21 août 1944, ces forces de la résistance libournaise, en coordination avec les FTPF ( les Francs-tireurs et partisans français) venus de Dordogne sont mobilisés pour chasser l'occupant. Puis ce sera la libération de Villefranche, Lussac, Puisseguin, Saint-Emilion et Montagne. Après la prise des châteaux Ripeau et la Dominique qui fait 3 prisonniers et provoque la mort de 10 allemands, les partisans se retrouvent au château l'Evangile, où ils font face à une puissante résistance; les allemands se replient, résistent jusqu'à ce qu'un détachement de FTP vienne à leur rescousse et permette de briser l'encerclement; les allemands subissent de lourdes pertes; les maquisards comptent 4 morts et de nombreux blessés. A Saint-Michel-de-Fronsac et à Carré d'autres escarmouches font un certain nombre de victimes; mais les partisans sont aux portes de Libourne.                    

 

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